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L'importance que prendra la radio, au
lendemain de la deuxième guerre mondiale, avec la
diffusion à grande échelle de la musique (les
genres les plus populaires en Algérie seront
pratiquement tous représentés avec les orchestres de la
station Radio Alger) va manifestement aider à la levée
de certains tabous relatifs à la pratique musicale dans
les milieux citadins... |
Il faut savoir que ces émissions du
grand orchestre Çan'a étaient écoutées quasi "religieusement"
par les mélomanes et dans certaines familles partout en
Algérie
Au Maroc, par exemple, elles ont contribué
à ancrer la tradition du Gharnati
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C'est une période qui verra l'émergence
de nombreux chanteurs musulmans (le plus souvent des
amateurs) sur une scène artistique dominée
jusqu'alors par les Maalem, des quasi des professionnels
de la musique. |
De nouvelles sensibilités dans
l'interprétation vont alors se révéler au grand jour,
de nouveaux styles vont s'imposer
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Cette période sera aussi le début
de l'ère du microphone et de l'amplification électronique.
Pour être à la page, tous les solistes et tous les
orchestres privés vont exiger une "sono" pour
se produire en public. Les VOIX se feront de plus en plus
rares ! |
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Nous essaierons dans cette section de
recenser les nombreux acteurs de cette période. Comme
toujours, nous comptons sur l'aide de nos visiteurs
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Mais pour l'introduction de cette
page, quoi de plus naturel que rendre hommage à cette équipe
historique qui a pratiquement fixé les canons du style
actuel : l'équipe du grand orchestre de la station Radio
Alger. |
Nous
nous excusons pour la qualité du son
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En Hommage à tout
l'orchestre de Station
sous la direction du Maître
Mohammed FAKHARDJI.
Chant et Alto le Maître AbderRezaq
Fakhardji.
Mandoline: Omar Zemouri dit "Hibbi"
Qanoun (cithare): Boudjemaa Ferguène
Flûte: Zadmia Mohamed dit "Gamba"
Kwitra: Mohammed Bahar
Enregistrement
d'une émission "En direct" de 1952. Document
fourni à titre gracieux par El Hadj Djaïdir Hamidou.
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Niqlab
Mode Jarka
( Marra Yakhtar )
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Extrait du Niqlab Jarka (fin de la
pièce) exécuté par l'ensemble de l'orchestre. |
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Istikhbar
Mode Raml_Al_Maya
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Extrait de l'Improvisation sur le Mode
Raml_Al_Maya (premier vers). Traduction du texte du
premier vers : "Il m'est interdit d'admirer une
beauté autre que la votre, Les mots (kalamou) qui n'émanent
pas de vous ne sont pour moi que des blessures (Kilamou).
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Niqlab
Mode Raml_Al_Maya
( Ya Badi' Al Djamali )
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Extrait d'un Niqlab Raml_Al_Maya.
Cette pièce est de moins en moins jouée à cause de la
difficulté rythmique qu'elle introduit dans le choix
d'un rythme d'accompagnement de la percussion. |
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Istikhbar
Mode Aaraq
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Extrait de l'Improvisation sur le
Mode Aaraq (premier vers). Traduction du vers chanté :
"Laissez mes yeux pleurer la disparition de l'ami,
Qu'ils éteignent par la fraîcheur des larme |
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Istikhbar
Mode Zidane
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Extrait de l'Improvisation sur le
Mode Zidane (premier vers). |
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Niqlab
Mode Ziddane
( Ya Racha Fattâne )
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Extrait (début) d'un Niqlab
du Mode Zidane. |
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Istikhbar
Mode Sika
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Extrait de l'Improvisation sur le Mode
Sika (premier vers). |
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Niqlab
Mode Sika
( Ala Fasqinî )
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Niqlab du Mode Sika (Premier
couplet). Cette interprétation qui diffère légèrement
de la version courante nous fournit quelques éléments (dans
le chant et la réplique instrumentale) qui pourraient
aider pour redonner à cette pièce une plus grande cohérence
dans sa structure. La poésie utilise des hémistiches
courts à cinq syllabes
Traduction
quasi littérale du texte:
Verse-moi à boire * De ce qui peut me revigorer * Et
ce breuvage chinois * Qui me guérit.
Lève-toi et ravive mes sens * Avec des narcisses * Et
celui qui a de grands yeux noirs * Qui me guérit.
Ô taille de saule * Ta beauté qui séduit * C'est
toi le Maître * Mon ami fidèle.
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