| Contrairement à ce que l'on pouvait
espérer, l'indépendance de l'Algérie ne fut pas un
atout pour le démarrage de la production musicale Çan'a…
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| Il faudra attendre le premier
festival de musique pour voir s'amorcer une nouvelle
dynamique engagée par les associations de musique…
Mais, durant des années aucune d'elles ne songera à
enregistrer des disques... (Nous ne disposons donc
pour cette période que d'archives privées, documents de
la radio et de la télévision, compilations des
festivals de musiques). |
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| Le début des années 1980 marquera
"le retour" des solistes et des studios
d'enregistrements… (Celui qui a le plus fait
pour la Nouba est celui de Bouabdellah ZERROUKI; une
entreprise qui a commencé avec Mohammed Kheznadji et qui
se poursuit à l'heure actuelle avec des grands noms de
la musique Çan'a). |
| Mais, d'autres chanteurs (et
chanteuses) issus des associations Çan'a préféreront
se lancer dans les genres apparentés plus "commerciaux"
( Haouzi ou Haouzi "modernisé"). Ils feront
beaucoup parler d'eux à travers les enregistrements mais
surtout à travers les fêtes familiales (Nouri
Koufi, Nacereddine Chaouli, Ababsa, Nardjes, Nadia
Benyoussef, Seloua, et tant d'autres…) |
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| Dans les années 1990, certains
organismes (office des droits d'auteurs "ONDA"
ou le Ministère de la Culture) se lanceront dans
l'enregistrement du patrimoine, des travaux qui n'étaient
pas destinés au grand public, le plus souvent des opérations
de prestige ou des entreprises "démagogiques"
plus que douteuses car placées sous la bannière de
"la sauvegarde" du patrimoine: une notion qui a
fini paz perdre toute sa substance… même quand elle
est confiée à des grands maîtres. |
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| Parler de cette période dépasse
certainement le cadre de ces pages. Aussi, on ne peut que
se réjouir des nouvelles sorties (en Algérie ou
ailleurs) qui, nous l'espérons, aboutiront à la mise en
avant du côté "esthétique" de l'interprétation
et à la revendication de l'apport personnel (restauration
des textes, travaux sur la musique, orchestration
originale) … |
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| Nous essaierons donc donner un aperçu
de tous ces enregistrements en commençant par les
anciens solistes (ayant débuté avant les années 60)
puis par les associations de musique et enfin par les
nouvelles figures de la Çan'a et leurs dernières
productions. |
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| Avec tous ces extraits, nous aurons
donné un aperçu de ce que fut un siècle de pratique Çan'a… |
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Nous
nous excusons pour la qualité du son …
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Les solistes lors des trois festivals de
musiques 67/69/72.
De nombreux solistes vont se produire
durant ces manifestations: Mahieddine Bachtarzi, Sid
Ahmed Serri, Dahmane Ben Achour, AbdelKrim Dali, Mohammed
Khaznadji, Fadhila Dziria, etc. Ils seront tous accompagnés
par l'orchestre du conservatoire placé sous la direction
du Maître AbderRezaq FAKHARDJI.
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Meçaddar
Mode Maya
( Djismî Fana )
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Deuxième festival de musique.
Extrait d'un Meçaddar du Mode Maya interprété par le ténor
Mahieddine Bachtarzi.
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Meçaddar
Mode Hsin
( Ya Mabraq Nahar )
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Deuxième festival de musique.
Extrait d'un Meççaddar du Mode Hsin interprété par le
Maître Sadeq El Bidjaoui. |
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Derdj
ModeZidane
( Al Hawwa Dal_al_Ussud )
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Deuxième festival de musique. Extrait
d'un Derdj du Mode Zidane interprété par le Maître Mohammed Kheznadji. |
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Btayhi
Mode Ghrib
( 'Alayya 'Uhoud )
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Troisième festival de
musique. Extrait d'un Btayhi du Mode Ghrib interprété
par le professeur Sid Ahmed
Serri. |
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A
Suivre…
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